« Dans Godly Play, on n’invite pas les enfants à jouer avec n’importe quoi, mais à jouer avec le langage de Dieu et celui du peuple de Dieu – nos récits bibliques, nos paraboles, nos actes liturgiques et nos silences.
Par le biais d’un langage puissant, par une quête spirituelle qui s’enracine dans l’émerveillement et grâce à la communauté des « joueurs réunis », nous entendons la plus étonnante des invitations : celle de venir jouer avec Dieu. »
Jérôme W. Berryman
Godly Play ne peut s’apprendre que par le jeu. Comme l’explique Jérôme Berryman, en s’inspirant du livre « Play » de Catherine Garvey, le jeu donne du plaisir. Il n’a pas d’autres but à atteindre que de se dérouler lui-même. Il est spontané et volontaire. Les joueurs sont actifs et profondément impliqués. Le jeu est le langage privilégié des enfants et leur mode d’apprentissage de la vie. Comme l’a observé Maria Montessori « jouer c’est travailler ». L’enfant suit des règles. Il effectue des taches précises, organisées et structurantes pour son esprit.